Collectionnite Aigüe

La collectionnite aigüe. Dénomination un peu barbare et très inventée de ce syndrome dévorant qui fait de moi une collectionneuse de tout et n'importe quoi. Bien sûr, faute de place, certaines de mes "collections" finissent par ne plus s'épancher, quand je décide de stopper ces achats intempestifs, ou alors quelques fois, lassée, j'en démantèle une en ne gardant que mes pièces préférées.

En fait, je ne voyais pas meilleur sujet pour commencer l'année que de parler de ces achats quasi compulsifs pour ces petits riens qui font battre mon cœur. Car si vous avez lu mon précédent post de bonne année, vous remarquerez que cette fois j'ai sciemment omis une résolution, parfaitement intenable pour moi, mais que j'eus la bêtise de faire mine de prendre quelques années de suite (avec le peu de succès qu'on connaît) : acheter moins. De vintage, bien entendu. Puisque c'est quasi mon seul poste de dépense. Si quelque part je commence à acheter plus "raisonnablement", en réfléchissant plus et en ne m'accordant certaines pièces qu'à condition d'en avoir vendu une ou deux sur mon shop Etsy (ouh je serais presque une adulte capable de gérer le budget ??? hum faut le dire vite), je continue de m'accorder, toutes proportions gardées, le plaisir de m'offrir de vrais beaux craquages... On ne se refait pas...

 

Ma petite étagère en rotin où se pressent deux collections : en bas, l'objet de ce post, les sacs-paniers ; en haut, les chaussures 40's...j'en parlerai bientôt ;-)

 

 

Bon, c'est pas tout ça, mais je voulais profiter de cette réflexion sur mes collections intempestives et mes achats coup de cœur  pour vous présenter une de mes petites collecs', qui grandit tranquillement, même si j'ai un peu mis le olà, vu que ce genre de pièces incompressibles prend vite beaucoup de place... Car voilà les quelques pièces de ma collection de sacs-paniers des années 50-60 !

 

 

 Les voilà !

Collectés patiemment année après année, chinés en brocante, en friperies ou sur internet, en parfait état ou en attente de restauration, voilà mes 12 potes, tous différents.

 

Et voilà celui par lequel tout a commencé :

 

 

C'est mon tout premier. Nettement plus petit que les autres, il est aussi plus clair, réalisé en majeure partie en lamelles de plastique, quand les autres sont globalement plus en osier. Un de mes tous premiers achats quand je bossais chez Groucho, et qui m'a fait trépigner longtemps, car j'attendais le mois suivant pour me l'offrir, avec chaque jour la peur que quelqu'un ne l'achète devant moi ! Et finalement c'est sous mon bras qu'il est reparti, pour le meilleur et pour le pire ;-)

 

Quant au second, qui l'a suivi d'assez près, c'est un cadeau d'anniversaire bien choisi pour les copines au Grenier d'Anaïs...

 

 

Bien plus grand que le premier qui est vraiment minus, en voilà un qui a déjà été de nombreuses fois la touche finale de mes tenues 50's, voire quelques fois 40's, car j'aime mélanger mes deux décennies préférées.

 

Quant à celui-ci, ce n'est pas mon 3e (d'ailleurs impossible de dire lequel est le 3e) mais c'est le plus fou, le plus original :

 

 

Repéré sur Etsy il y a quelques années, je ne pouvais pas le laisser passer : j'adore ce côté ultra kitsch, avec ses coquillages et bouts de plastique coloré ! De plus, difficile d'en trouver un en meilleur état, il est comme neuf !

 

 

 

Je suis fan de ces sacs bariolés, originaux, qui s'accordent à merveille aux robes d'Eté sac50's. En cette saison-là, ce sont en effet mes sacs favoris, et la diversité de leurs couleurs et formes permettent les associations les plus diverses. 

A peu près la moitié d 'entre eux attendent d'être restaurés...car il n'est pas rare de les trouver avec une doublure déchirée, ou plus fréquemment le fermoir destroy, car il est en général fait d'un carton bouilli non doublé, qui a séché et s'est fragmenté avec les années. Les réparer un à un n'est pas une tâche si difficile, néanmoins ça risque de me prendre du temps, puisqu'à chaque fois il faut défaire la doublure pour atteindre les attaches du fermoir et pouvoir le remplacer. Quand ils ne s'agit pas des anses, fatiguées, qui attendent d'être remplacées, et là même topo il faut retirer la doublure pour accéder aux attaches, avant de tout recoudre en place. Bref, je n'ai pas encore trouvé le courage de m'y atteler, mais quand la motivation me frappera, je ne manquerai pas d'en parler dans ces pages !