samedi 30 juin 2012

Little China Girl




J'ai toujours eu une espèce de fascination pour les chapeaux asiatiques. Et ce depuis très jeune, pour autant que je m'en souvienne. Leur forme, leurs dimensions imposantes...et pour ceux plus anciens qui s'en inspirent, comme ce fabuleux chapeau trouvé chez Black Rooster Vintage, leurs couleurs et détails si délicats. J'ai flashé sur ce chapeau des années 40 pour sa couleur (proche d'un ton corail), sa matière délicate (ça ressemble à une soie sauvage très épaisse) et ses petits détails qui font toute la différence, ces petits "boudins" de velours noir cousus en spirale sur la pointe, et sur tout le tour. Je l'adore !

Qui dit chapeau années 40, dit robe de la même époque ! Je viens de reçevoir celle-ci, en rayonne vert olive à imprimé de délicates plumes blanches. Elle est un peu plus courte que ce que je porte d'habitude, mais ce n'est pas mon mari qui va s'en plaindre ;-) Du coup je résiste une fois encore à la tentation de la rallonger de quelques centimètres !
Je suis tombée dessus au détour d'une recherche Etsy...GarbOh Vintage a de petites merveilles... Et ce n'est pas tout : je porte également un nouveau bracelet "mahjong" (ma collection en compte 6 différents à présent !), multicolore cette fois, chiné chez Decoderm 007, une broche très Art Déco en polymère blanc sculpté et peint et un sac à main (que j'estime être des années 50) en toile rebrodée de fils de laine, tous deux trouvés chez Groucho (eh oui je n'achète pas seulement sur internet, j'ai la chance d'avoir "à domicile" une des plus belles friperies de France !). Les chaussures compensées sont actuelles, mais se prêtent assez bien à ce type de tenues je trouve. De la même façon que les spartiates se marient étonnament bien à un look 50's...















vendredi 29 juin 2012

De la couleur dans les cheveux

Je suis une inconditionnelle des années 40, vous l'aurez compris, vu que je vous rabats les oreilles avec ça sans arrêt. Bon. Cette passion pour le style si particulier de ces années-là vaut autant pour les robes, sacs et autres chaussures, que pour les foulards... Et petit à petit ma collection s'étoffe. On m'a déjà demandé si je me contente de collectionner puis de stocker, ou si je porte ces bouts de soie si reconnaissables. Eh bien oui, je les porte ! Le plus souvent possible ! Et souvent dans les cheveux...
Je collectionne pour la beauté des objets et des textiles, mais avant tout c'est donner une seconde vie à toutes ces choses qui m'intéresse !
Et aujourd'hui, voilà dans mes cheveux les couleurs acidulées d'un carré de soie aux motifs typiques de cette décennie : fleurs par miliers, au milieu d'une bande de couleur unie. La soie est épaisse et glissante, et les couleurs si printanières (oui je sais on est en Eté je suis à la bourre)...encore une trouvaille improbable, au fond d'un carton, au milieu d'autres foulards et bouts d'étoffe sans intérêt ! Décidément il faut fouiller !
Petit détail en + pour le côté rock et un clin d'oeil au maexicain "Dia de Los Muertos", des boucles d'oreilles tête de mort de fabrication maison...






jeudi 28 juin 2012

Dimanche en brocante

Ce dimanche, c'était brocante. Mais une seule, car cette fois j'étais de l'autre côté du stand ! C'est sur la place du Salin en plein coeur du vieux Toulouse que s'est tenu ce vide-grenier mêlant étroitement professionnels et particuliers. Nous avions pris un très grand stand, partagé à plusieurs copines, pour tenter de faire un peu de place dans nos placards respectifs... Las ! Ce vide-grenier -ci a été décevant côté ventes, car pour différents raisons personne ne semblait prompt à la dépense (fin du mois, chaleur ambiante, soldes et départs en vacances tous proches,...). Par contre je suis encore repartie de là avec plus de choses qu'à l'arrivée :-/ Et j'ai trouvé quelques trésors !
Pour ce qui est du look du jour, il était fleuri et flashy, comme j'aime ! Une silhouette année 40 avec une robe/blouse chinée à Berlin dont j'adore les couleurs et le grand col bleu et rouge + une veste 40's en lin bleu, tout juste achetée chez Groucho, et sur laquelle j'ai flashé la semaine dernière. Elle sera parfaite avec un pantalon style 40's fluide et des saddle shoes ! Là pour le coup petit bémol sur les chaussures : les spartiates ça passe étonnamment bien avec une robe 50's, mais avec cette silhouette années 40 c'est moins bien...mais pas le choix : toute la journée debout dans la poussière et les graviers, alors je préférais flinguer définitivement ces vieilleries plutôt que d'abîmer des chaussures qui auraient été plus raccord. Vous me pardonnerez cette monumentale erreur de style ??








Passons maintenant au vif du sujet : les trouvailles !
Elles furent (trop) nombreuses, mais bien trop volumineuses pour être prises en photo et rapportées dans ces pages : deux lampes "indus" en métal, à restaurer + deux chauffages ronds anciens à transformer en lampes + un lot de cache-pots en plastique couleurs pastel et cerclage en laiton, années 50, trop kitsch + un présentoir à bas nylon pour ma future boutique. Mais j'ai aussi trouvé quelques pièces plus petites : boubles d'oreilles en bakélite, d'autres en plastique turquoise marbré de blanc + une petite croix en rafia des années 40-50 que je vais monter en broche + une main de mannequin enfant + deux broches, l'une en celluloïd l'autre en nacre + une paire de lunettes années 40... Pas mal pour un seul vide-grenier !








Mais j'ai déjà hâte d'être à dimanche prochaine pour faire d'autres trouvailles...une vraie drogue je vous dis !

 

mercredi 20 juin 2012

Une renaissance

Il y a déjà deux ans, un samedi matin autour de la basilique de St Sernin,  j'étais tombée sur ce buste de mannequin des années 30 avec yeux en sulfure. La pauvre était bien amochée. Les réparations du dos, de l'épaule et de l'arrière de la tête, faites à la va-vite, étaient camouflées grossièrement par une peinture glycéro rose pâle, qui gâtait encore plus la beauté intemporelle de ces traits.
De retour du marché, j'avais alors de beaux projets pour celle que dès lors j'appelais Eugénie (oui j'aime donner un prénom à mes mannequins - il y a aussi Monique, Henriette, Marcel, etc) : ponçage dans les règles de l'art, puis restauration complète pour lui rendre sa vraie beauté. Las ! Çà m'a pris plus de deux ans, mais j'ai fini par le faire !



La belle Eugénie, quand elle est arrivée chez moi, faisait bien pâle figure... Dos et arrière du crâne défoncé, craquelures et fissures multiples, surtout à la base du cou, et une immonde glycéro rose pâle badigeonnée partout pour couvrir les dégâts.



Une fois poncée méthodiquement au grain d'abord gros puis très fin, ses vraies couleurs apparaissent enfin : une peau légèrement hâlée, des traits fins, des joues rosées, et des cheveux parsemés de touches d'un bronze brillant, comme ça se faisait beaucoup sur les mannequins de cette époque.



Ma mission première a alors été de consolider les fissures du cou, et rétablir un semblant de bombé sur le dos et l'arrière de la tête. Une mission fort mal aisée s'il en est, et parsemée d'embûches et de déconvenues.

J'ai utilisé des bandes de plâtre, qu'on trouve dans tout bon magasin de fournitures de beaux arts, comme chez Graphigro par exemple. Trempées dans un peu d'eau, je les ai appliquées peu à peu sur les endroits fragilisés, et lissées au maximum. La difficulté résidant dans un bon lissage des extrémités, pour qu'une fois repeinte la peau ne montre qu'un minimum de retouches. Eh ben c'est pas facile.
Après, c'est un nouveau petit ponçage, en douceur, puis j'ai testé avec un enduit à la colle de peau (ou du gesso, ou tout enduit transparent de préparation pour toiles) pour fixer le plâtre. Et j'en suis moyennement convaincue, car la chaleur de la colle à l'application a un peu tout fait travailler. Pas de dégâts heureusement, mais je ne conseillerais pas cette astuce.
Donc après la colle de peau, encore un ponçage au grain très fin spécial finitions... Et on passe à la peinture. A la bombe, évidement, pour éviter les traces du passage d'un pinceau. Pour trouver la bonne nuance, je vous conseille les magasins de bombes pour graffeurs : beaucoup de choix, un bon conseil, et des prix très abordables.
Bien sûr il faut prendre soin de calfeutrer les zones à ne pas bomber (avec du scotch spécial peinture), en l'occurrence les yeux en sulfure, et les cheveux que je voulais faire au pinceau pour un rendu plus naturel. Deux couches de peinture, bombée le plus uniformément possible, à l'extérieur if you please si vous ne voulez pas tourner de l'oeil.
Une fois la peau bien sèche, j'ai choisi mon mélange d'acryliques pour les cheveux et les sourcils : un mélange à base de nuances cuivre + doré + noir (pas moyen de trouver une teinte "bronze" toute faite). J'ai fait le choix de peindre les cheveux au large pinceau à murs, pour que les petites stries qu'il laisse dans la matière rappellent les fibres capillaires. J'ai aussi choisi de ne pas jouer avec différentes nuances en méchages dans la masse car je voulais rester dans la simplicité du style de l'époque, et je trouve que les détails sculptés se suffisent à eux-même.
Ensuite vint le moment des sourcils, O délicat problème : surtout ne pas trembler, surtout ne pas déraper ! Heureusement les retouches avec la peinture couleur peau (extraite de la bombe et prise avec un pinceau fin) sont quasi invisibles...
Enfin, la bouche, colorée ici avec un mélange de rouge vif et de cuivré, pour une teinte pas trop criarde et en raccord avec le reste du visage, doux et bienveillant. Une petite touche du même rouge au coin de l'oeil, comme c'était beaucoup le cas sur les mannequins anciens (et son cas avant la repeinte), et la touche finale : le trait d'eye-liner. Là non plus faut pas trembler, et vaut même mieux arrêter de respirer.

Et la voilà...







La voilà réparée, restaurée au mieux, et les séquelles des mauvais traitements subis ne sont plus qu'un lointain souvenir. Je ne dis pas que cette rénovation est parfaite, non, car il y a eu des erreurs et je ne ferai peut-être pas tout de la même façon à l'avenir. Mais pour une première fois, je suis assez contente du résultat, et un peu fière aussi ;-)
 Si vous avez chez vous un mannequin sans âge qui a besoin d'un petit ravalement, j'espère que ce "tutoriel" saura vous guider et vous aider à vous lancer. Dieu sait s'il m'en a fallu du courage, pour m'y mettre !



Eugénie a retrouvé sa beauté, reste à la vêtir d'un beau chemisier, et la présenter dans ma future boutique... En somme, une renaissance pour ce bout de plâtre, de fer et de verre, dont la beauté longtemps en sommeil ne s'était pas totalement éteinte...



dimanche 17 juin 2012

I Love Berlin, part. 3

Suite et fin de nos aventures berlinoises... Une grasse matinée, et les batteries sont rechargées. Il est temps alors de prendre le métro vers de nouvelles destinations shopping ;-)

Un premier tour dans le coin de la OranienStrasse, puis re-métro vers NollendorfPlatz et une friperie énorme et bien connue des berlinois malgré son emplacement presque confidentiel : Garage (AhornStrasse 2). De la fripe US des années 60 à 2000, à perte de vue (oui oui !), et dont une grande partie au poids. Je n'y ai croisé qu'une robe plus ancienne, des années 50 pour être exacte, mais elle était en très mauvais état. Cependant si vous voulez vous laisser tenter par une robe 70's ou des manteaux en astrakan, les prix sont tous petits ! Le choix est très(trop) grand, et il nous a bien fallu une heure pour faire le tour du magasin.  
Avec tout ça, on en oublierait presque de manger ! Heureusement pour nous, à deux pas, un resto dans la pure tradition des dinners américains : The Sixties (NollendorfPlatz 3-4). Un burger et un club sandwich pour les filles, et un grand milkshake vanille pour moi. Miam !





La pluie...manquait plus que ça ! Les filles ont jeté l'éponge et sont rentrées siester, mais pour moi la chasse continue dans le quartier. C'est en cherchant une adresse dans la EisenacherStrasse que je suis tombée, au 111, sur une minuscule fripe fourre-tout comme il y en a beaucoup à Berlin. En général on n'y touve que des babioles sans grand intérêt, mais celle-ci a piqué ma curiosité...et bien m'en a pris, car les prix sont mini mini, et on y trouve quelques vêtements et accessoires 40's et 50's. Ni une ni deux je suis repartie heureuse, avec une robe-blouse fleurie des années 40 et un petit sac en rafia tressé bleu 60's, le tout pour...20 euros !

Beaucoup plus bas dans la même rue, un très bel endroit : Firlefanz (EisenacherStrasse 75) Une boutique claire, bien tenue, aérée, et pleine de belles choses. Les prix y sont tout à fait raisonnables, et la propriétaire est adorable. Et je rentre dans le vif du sujet concernant mes recherches te mes attentes, puisqu'elle propose des vêtements, accessoires et petit mobilier, des années 20 aux années 60... 









J'ai eu envie de tout acheter dans ce joli magasin ! Petites trousses imprimées, robes 50's, grandes boucles d'oreilles en celluloïd,...il faut pourtant faire un choix ! J'ai jeté mon dévolu sur une fascinante paire de chaussures compensées d'esprit 40's en daim et serpent, et une mignonne petite pochette de sac à main contenant un sac à provisions (bientôt en photo dans ces pages !).
Une excellente adresse que je vous conseille et dans laquelle je ne manquerai pas de revenir !


Dans une rue parallèle, un arrêt dans une boutique très cosy et qui vaut le détour pour le plaisir des yeux : Mimi (GlotzStrasse 5). C'est très beau, des pièces superbes, mais là pas question de craquer : les prix sont prohibitifs, pour un état pas toujours nickel. Payer 89euros une robe dont le col est limite en lambeaux, très peu pour moi ! Mais l'endroit vaut quand même le déplacement. Qui sait, vous aurez peut-être plus de chance que moi et vous tomberez sur la robe de vos rêves !

Cette boutique a eu le mérite, en tous cas, de me faire découvrir un autre endroit très très sympa : c'est en remontant la rue vers la station de métro de NollendorfPlatz que je suis tombée sur le café-glacier-fripe Sorgenfrei (GoltzStrasse 18). La déco est entièrement 50's, toutes les pièces de mobilier portent une étiquette et sont à vendre, les deux pièces attenantes au café sont remplies de petits objets vintage, on écoute du rock'n'roll et du swing en dégustant un café bio ou une part de tarte maison... Bref j'adore ! Et c'est bien dommage, je n'avais plus du tout de cash sur moi ! Je n'ai pas pu craquer pour les coquetiers en forme de coqs ou les range-vinyls à imprimés si typiques qui me tentaient tant ! Snif ! Je veux y retourner !!!















J'ai vraiment adoré cet éndroit ! La déco, l'ambiance, l'accueil, les objets, tout ! Le temps m'a manqué pour y revenir le lendemain, mais aucun doute que pour mon prochain séjour à Berlin ce café sera mon QG !

C'est pas tout ça mais je suis chargée, il pleut encore, et les filles m'attendent pour la suite des festivités. Un saut à l'appart, et c'est direction les fameux "bars à la bougie" du quartier de Neukölln. Au Valentin Stüberl (DonauStrasse 112), on boit du rosé "Arrogant Frog" en mangeant des portions reconstituantes d'une délicieuse "KartoffelSalat" (ou salade de pommes de terre), avec évidement une "WienerWurst" (saucisse viennoise, ça ressemble à nos bonnes vieilles knacks alsaciennes en plus fin), et aussi un peu de "Obazda mit Brot und Brezn" (une espèce de mix de fromages, avec oignons et ciboulette + pain de campagne et bretzel = surper bon !). Puis au "ä" (ils se sont pas foulés pour le nom du bar franchement), grand bar sombre et labyrinthique, on boit de la Spezial à la lumière des bougies, à l'aise dans de vieux canapés... Pour ce qui est de la suite de cette nuit-là c'est, de bar en bar, une longue histoire qui nous a emmenées sans crier gare vers l'aube du lendemain... Et encore une nuit blanche ! Bravo les vacances !








Voilà en tous cas qui clôt en beauté le séjour d'Aurélie, qui nous quittait le lendemain pour rentrer vers Paris et d'autres aventures...



Sixième et dernier jour pour moi, qui commence du coup un peu tard à cause de nos excès nocturnes... Mais qu'à cela ne tienne, midi est peut-être une heure tardive pour se lever, c'est en tous cas un excellent horaire pour un brunch à La Croissanterie (PannierStrasse 56) ! Pain aux cérales, saumon, roquette, cheddar + chocolat chaud et jus d'oranges pressées, c'est parfait ! L'endroit est sympa et le choix gargantuesque, quant aux prix, ils sont fort raisonnables.


Aurélie nous quitte à 14h, et pour Clarisse et moi c'est direction le ST Store Berlin (Karl-Kunger Strasse 54), une friperie prometteuse sur le papier, un peu décevante en réalité. C'est surtout la présentation qui laisse à désirer : je n'avais même pas envie de faire des photos. Mais pour celles qui comme moi recherchent des vêtements 40's et 50's, ça reste une adresse aux tarifs abordables. Dès l'entrée les portants bombées de robes 80's et 70's décourage un peu, mais il faut pousser plus avant vers le fond de la boutique pour trouver le portant dédié aux robes plus anciennes. Il y a un peu de choix et quelques belles pièces, mais je n'ai pas flashé, alors je poursuis mon chemin...
Plus bas dans la même rue, au 26, encore une petite fripe fourre-tout qui ne paye pas de mine, mais qui recèle 2-3 trésors comme des chaussures des années 40 et 50 à tous petits prix (25euros !). Aucune n'est à ma taille, c'est trop bête !

C'est seule que je me suis ensuite dirigée vers la dernière (et pas la moindre) destination vintage de mon séjour, ma copine ayant fait le choix de rentrer se reposer, et on la comprend, après cette longue nuit...d'ailleurs j'ai bien failli m'endormir dans le S Bahn...

Changement de décor flagrant à mon arrivée à la station Sophie-Charlotte Platz : l'endroit est bien plus bourgeois, et il semble que j'ai atterri dans le quartier des antiquaires. Quel meilleur endroit pour une magnifique boutique qui propose des vêtements et accessoires de 1860 à 1960 ? Spitze (SuarezStrasse 53) est une boutique comme dans mes rêves les plus fous. Du sol au plafond, tout est ancien, tout est beau, magnifiquement présenté. Les robes sont toutes plus belles que les autres, et en excellent état. Et même si les prix rejoignent plus souvent ceux pratiqués par les fripiers parisiens et dont je fais régulièrement état, on peut dénicher ici une superbe robe des années 40 à partir de 75euros. Il y a trop de choix, j'ai le tournis !








Le propriétaire vous regarde faire sans crainte, et est volontiers prêt à faire visiter sa réserve, qui a bien failli me coûter la vie tellement j'ai frôlé la criqe cardiaque devant tant de beautés. C'est juste magnifique. En 26 ans de métier, ce monsieur a compilé des pièces de folie ! J'ai essayé trois robes, un gilet d'inspiration folklorique, une veste en maille des années 40, une jupe en rayonne à imprimé flashy...tout trop grand ou trop petit bouhouhou ! Et là...c'est le flash total, mon coeur s'arrête limite de battre : eles sont là, devant moi, les chaussures de mes rêves ! J'ai pas pu m'empêcher, j'ai craqué !


Alors ? Elles ne sont pas magnifiques ? En python, à plateformes, talons très haut, en plus d'être canons elles sont hyper confortables ! J'en suis folle !

Cette boutique est, à mon sens, une adresse absolument incontournable du Berlin vintage. Je commence déjà à économiser pour y revenir dans les plus brefs délais !

Les yeux encore pleins d'étoiles, j'ai récupéré Clarisse à l'appartement avant de repartir vers la Rosenthaler Strasse et le quartier de Mitte, pour une dernière soirée berlinoise sous le signe de l'amitié de longue date : un verre avec un ami (que je n'avais pas vu depuis 5 ans !), et un dîner entre copines...



Dernières photos, et gros dodo...
Il est bientôt 13h quand l'avion décolle et me fait quitter cette ville incroyable. Je n'ai pas fait tout ce que je voulais faire, ni vu tout ce que je voulais voir, mais c'est une bonne raison pour retenter l'aventure et revenir très vite ! Au revoir Berlin, et à bientôt !