vendredi 26 juin 2015

L'Oubliée

Récemment, je me suis mise à fouiller dans mes stocks de linge "à traiter" pour m'occuper enfin de ces pièces qui attendent parfois depuis plusieurs années d'être retapées. Chemises "grand-père", chemisiers imprimés ou non, robes, polos ou lingerie, les choses s'entassent en attendant d'être détachées, blanchies ou teintes. Beaucoup de linge blanc ayant subi les impitoyables atteintes du temps : les taches jaunes dues au stockage sont légion, et si les moyens de les atténuer ou carrément les supprimer existent, ils demandent quand même un bon coup de motivation car certains prennent du temps. C'est pourquoi une partie de mon stock "dort" paisiblement en attendant de reprendre vie...

C'est en mettant mon nez dans ce monceau de vêtements en attente ce week-end que je suis retombée sur une pièce rare dont j'avais complètement oublié l'existence...



On en croise que rarement sur internet, encore plus anecdotiquement en friperie, et quasi jamais en vide-grenier. Incroyable, dans ces conditions, de penser que j'aie pu complètement oublier que je possédais une blouse d'infirmière années 40 !
Celle-ci est de plus une pièce unique, car sa facture indique sans doute possible qu'elle a été faite maison.



Très probablement cousue maison dans un coton très fin, presque transparent, elle arbore un écusson appliqué à la main au point de côté. Les manches légèrement "ballon" sont resserrés à l'aide d'un bouton, pour une forme de robe-chemisier très féminine et seyante.


  
 Le travail de plis dans le dos et sur la poitrine est plutôt raffiné et seyant pour une simple blouse d'infirmière...



La ceinture est faite d'une bande de coton côtelé plus épais, peut-être une chute de tissu réutilisée ici ?


Je suis la première surprise de cet oubli de ma part, qui a retenu dans les limbes de mon stock cette blouse si particulière. Justice lui est enfin rendue.
Je vous l'aurais bien présentée moi-même, mais mes formes nouvelles m'empêchent de la porter pour le moment ! La taille étant très étranglée, il ne m'est plus possible désormais de fermer la ceinture. Ce serait un crime de risquer de l'abîmer ! C'est ainsi mon mannequin de couture qui l'a revêtue pour que je fasse sortir de l'oubli cette pièce rare. 

Détachée, blanchie et repassée, la voilà prête à rejoindre ma collection...

Ouh ça me donne envie de fouiller plus avant, qui sait sur quelle jolie pièce je vais encore tomber ??? ;-)



samedi 20 juin 2015

Métamorphose

Combien de fois suis-je tombée sur des chaussures anciennes de couleur claire irrémédiablement tachées ? De véritables perles ainsi gâchées par les marques indélébiles d'un stockage prolongé. A travers ma boutique et les multiples stocks que j'ai eus à traiter, j'ai eu l'occasion de tester diverses méthodes pour venir à bout de ces taches, mais rien n'y fait. Seule solution; la teinture. Là aussi j'ai multiplié les tentatives, et les manqués ! Pour en arriver à la conclusion qu'une belle paire, si elle n'est que très légèrement tachée, mérite de rester telle qu'elle. 
Ceci dit, après une expérience malheureuse sur une paire en daim avec la marque Color Dye (produit non prévu pour le daim car c'est une teinture au rendu brillant !), j'ai opté pour la marque Teinture Française, la seule l'unique, qui fonctionne étonnamment bien sur le daim, nubuck etc car elle a un rendu mat.
Voilà, en images, la transformation d'une paire de sandales fin 40's-début 50's dont le daim crème était très tâché de grosses marques d'humidité. 


Là comme ça, elle paraissent nickel, mais à y regarder de plus près, les années de stockage ont laissé quelques cicatrices...


...en l'occurrence, de grosses auréoles d'humidité, avec quelques fois des taches plus petites mais plus foncées. Pas joli-joli.



Alors Hop ! Je dégaine ma teinture, testons le bordeaux... 
Teinture Française, de 7,50 à 9 E la boîte suivant les points de vente ici sur Toulouse (en drogueries ou cordonneries).


Première couche sur le 1er pied, et un constat : super, le daim conserve son aspect mat ! Ouf ! Par contre le masquage des taches est sommaire. Une seconde couche s'impose !



Et voilà le résultat (quasi) final, après deux couches. Verdict ? Une marque que je recommande, utilisation simple et excellent résultat. Ceci dit attention : la teinture n'est pas réellement prévue pour couvrir les taches ! Et du coup, certaines peuvent ressortir après traitement. C'est le cas ici. Alors bon évidemment, si on a pas le nez dessus ça ne se voit pas beaucoup, mais comme je suis un peu perfectionniste je pense repasser au moins une couche pour espérer atténuer encore les taches qu'on devine ça et là. Mais d'ici à ce que je me motive, je bats déjà le pavé avec ces très jolies sandales !

Si vous aussi vous voulez vous lancer dans l'expérience de la teinture de chaussures, permettez-moi de vous dispenser ces quelques petits conseils : protégez bien votre plan de travail, vos mains, vos vêtements, car ça tache fort ! Prévoyez du temps car une couche ne suffit jamais et il faut laisser un petit temps de pose entre chaque couche. Et bien sûr, travaillez dans un endroit bien ventilé car comme tout produit aux composés chimiques ça monte vite à la tête. Pour finir vous constaterez que la gamme de couleurs de Color Dye (dispo sur le net) est plus étendue que celle de la Teinture Française (seulement noir, beige, marron, marine et bordeaux), mais votre choix doit être dirigé par la matière des chaussures que vous souhaitez teindre : pas de daim avec le Color Dye, sous peine de le voir devenir aussi brillant qu'un cuir vernis !

Bonnes métamorphoses, et à très vite pour de nouvelles aventures vintage !
;-)




mercredi 17 juin 2015

Robe 40's et Trouvailles du Samedi

Après avoir patienté toute une semaine, j'ai enfin porté une de mes prises bruxelloises ce samedi, mixée avec d'autres pièces chinées plus ou moins récemment, pour une silhouette typiquement années 40. 


Une robe-blouse très simple, forme chemisier, en coton fin imprimé de fleurs, dans des tons francs qui filent bonne mine autant que bonne humeur ! Parfait, c'est pile ce qu'il me faut ces jours-ci où je commence (déjà !) à avoir du mal à m'habiller, avec mes nouvelles formes... C'est encore assez minime, mais pour pas mal de mes robes ce surplus de taille et de ventre est rédhibitoire. Boutons qui baillent, hanches devenues trop étroites...il n'y a plus guère que les formes ayant de l'aisance sous la ligne de taille qui peuvent passer. Heureusement, c'est le cas de celle-ci, qui en plus est hyper confortable. Je ne la quitte plus ! 



Comme la matinée est fraîche, j'ai assorti mon cardigan d'époque chiné sur Ebay il y a quelques mois aux petites touches de vert de l'imprimé. Ce petit tricot ajouré, court, à forme de boléro, s'assortit très bien aux robes-chemisiers typiques de la décennie. Une bonne prise, rare sur le net comme ailleurs !



Côté lunettes, c'est également les années 40 qui sont à l'honneur, pas de mélanges dans cette tenue ! J'avais chiné cette paire 40's en acétate translucide en vide-grenier il y a plus de dix ans. Deux euros ! A l'époque je ne savais pas qu'elle dataient des années 40, mais j'avais flashé sur leur forme et leurs bras travaillés. J'aime les porter en été car leur couleur claire s'accorde bien avec les tons que j'emploie en cette saison chaude.



A mon col, pour rappeler le orange des fleurs de l'imprimé, une broche années 40 en résine sculptée, chinée à Clignancourt il y a un petit moment. J'ai peu d'orange et par conséquent je veille jalousement sur ce petit poisson qui sait égayer toute tenue haute en couleurs.



Aux oreilles, une paire 40's toujours, en résine sculptée. Je les adore. Leur forme, leur taille, leur couleur, tout me plaît !



Quant au sac...quel sac ! Vous reconnaissez les codes de la période de restriction textile : forme trapèze, cadre en bois peint, peu de cuir, et matériau "alternatif". En l'occurrence, une espèce de paille finement tressée, dont la couleur douce est rehaussé par le rouge sang du cadre et des empiècements de cuir. C'est un sac que j'ai depuis longtemps mais que je n'avais encore jamais sorti... Je me souviens l'avoir chiné quelques temps après notre arrivée sur Toulouse, sans réellement savoir à l'époque ce qu'il représentait historiquement pour la période. Mais sa forme, sa couleur m'avaient plus, je l'ai donc gardé dans un coin, avec d'autres semblables chinés également "par hasard"... Depuis, mes connaissances se sont affinées, précisée, et je collectionne assidument ces sacs d'époque restriction !


A part les chaussures qui sont actuelles (je n'ai pas le coeur à porter mes sandales restriction en ville, trop peur d'abîmer ces trésors historiques) mais restent dans l'esprit avec leurs semelles de bois, toute cette silhouette typiquement années 40 est composée de pièces d'époque. Des couleurs appuyées qui ont le chic de réveiller cette journée de samedi un rien grisette, et un style aussi pratique que féminin que j'aime toujours autant porter au quotidien !

 Passons aux trouvailles du jour qui, au regard de ce que j'ai rapporté de mon séjour de la semaine dernière, sont restreintes évidemment...mais j'ai tout de même déniché quelques menus trésors :


Pas mal de papier et un peu de laine et de dentelle..pas si mal pour un début de week-end pluvieux !


Une application de dentelle sur fond de tulle, pièce probablement issue d'un ensemble beaucoup plus important dont il ne subsistait rien. Je ne sais pas encore comment la "recycler", mais je trouverai quand le moment sera venu !


Un petit gilet sans manches à boutons de bois, très probablement années 40... Dommage, dans les cartons prometteurs beaucoup de vaisselle et de papiers, mais pas d'autres vêtements...c'est dans ce lot que j'ai également trouvé le petit sac que vous verrez plus bas, ce qui laisse supposer que la maison devait receler d'autres pièces années 40 sans doute "passées à la trappe",  fort malheureusement !


Évidemment la réaction de mon homme était du genre "Ah, il te manquait quelque chose pour descendre les poubelles ?"  Je conçois que ce n'est pas hyper facile à porter, surtout cette couleur dont je ne suis pas coutumière. Ceci dit je vais quand même faire l'essai avant de décider si je garde ou pas...

Venons-en aux papiers, nombreux, avec ce lot de livrets de chansons, toutes années 30-40, une aubaine à tout petits prix !


Aaaah le grand, l'unique Fernandel ! Contente d'avoir mis la main sur la géniale "Félicie Aussi" !


Quelques feuillets qui nous transportent immédiatement dans l'ambiance...témoins historiques s'il en est !


Deux excellentes chansons de Johnny Hess, dont "Je suis Swing" qui est une de mes préférées dans le genre (trop contente)


Tino Rossi, Edith Piaf, Arletty, Mistinguet et autres...bonne pioche !


En vrac, quelques chansons connues et moins connues...que du bon !


Un peu de swing fait toujours du bien !


Quelques chansons du célèbrissime Maurice Chevalier, l'homme au canotier...


Multiples chansons 40's, dont la très parlante "Good Bye Adolf" que je ne connaissais pas...


"Ils Sont Zazous" de Johnny Hess !


Enfin, quelques chansons de Charles Trénet parmi mes préférées, dont "Ménilmontant" ou "Swing Troubadour", et surtout "Le Soleil et la Lune" que j'affectionne depuis l'enfance car ma Grand-Mère la fredonnait très souvent...


Terminons avec ce petit sac années 40 d'époque restriction textile, vous l'aurez deviné à sa matière. Bien moins ouvragé que ceux que je collecte passionnément et dont vous commencez à identifier au premier coup d'oeil la silhouette typique, celui-ci semble fait à la maison par quelque ménagère douée de ses dix doigts. Elle aura sans doute trouvé dans un magazine la marche à suivre pour confectionner ce petit sac discret et pratique dans toute chute de tissu. Il s'agit ici d'un épais drap de laine noire, de ces lainages rêches et grattants qu'on trouvait alors. La doublure intérieure, à la finition au petit point de côté qui nous renseigne sans doute possible sur le fait qu'il est bâti à la main, est en tissu satiné noir, avec une petite poche appliquée dans laquelle j'ai trouvé une carte de visite, certainement celle de la propriétaire de ce petit sac : ainsi, il appartenait à Mme Vve Félix HAILLE, habitant au 13 chemin du Préfet à Toulouse. C'est si rare d'avoir des renseignements sur les personnes à qui ont appartenu ces pièces que je chine ! C'est émouvant de savoir que cette dame a sans doute confectionné ce sac dans une chute de tissu en période de guerre, afin de rester élégante et féminine malgré tout...

Pour ce qui est de son état, ce sac est plutôt préservé bien que je l'aie trouvé en état direct grenier donc extrêmement poussiéreux, avec des restes du passage de mites. Friandes de ce type de matières, elles ont laissé quelques trous mais assez minimes. Je m'interroge sur une éventuelle customisation de ce petit sac tout simple à l'aide d'un cordonnet ancien qui sommeille dans mes stocks... En tous cas je me servirai certainement de son exemple pour me fabriquer d'autres sacs en tissu, car son modèle est aussi simple que pratique. A vos machines à coudre ! 

 

Un samedi 40s du look aux trouvailles, donc un samedi idéal ou presque ! Dommage que le dimanche et ses promesses de nouvelles trouvailles en vide-greniers ait été gâché par une pluie battante... Ca me tiendra donc en haleine jusqu'à la fin de semaine pour de nouvelles trouvailles !



dimanche 14 juin 2015

Escapade Bruxelloise : Suite, Fin...et les Trouvailles !

Levées tôt en ce dimanche radieux afin de profiter à fond des dernières heures nous restant à passer à Bruxelles, nous avons pris nos cliques et nos claques direction le quartier des Marolles à la recherche d'un bon brunch. L'adresse que nous avions repérée étant encore fermée, nous avons finalement résolu de rallier une dernière fois la Place du Jeu de Balle après nous être débarrassées de nos encombrants bagages à la consigne de la gare du midi toute proche. Plus légères, nous avons donc pris place pour un petit déjeuner complet à prix doux sur la terrasse du Père Tranquille, rue des Renards...
 
 
Café, jus pressé, pain-beurre-confiture, croissant, œufs au bacon...je crois que ça va aller ! Super bon, pas très cher, une terrasse ensoleillée, le menu idéal pour démarrer un bon dimanche.
Un petit tour par la place et il est l'heure pour ma Maman d'aller attraper son train...il est midi et mon avion ne part que le soir, j'ai donc encore tout loisir de flâner, surtout qu'avec mes sacs en consigne je suis tout à fait libre de mes mouvements. Ainsi mon petit tour en solo commence avec un dernier passage approfondi dans les allées bondées de la Place du Jeu de Balle. Le dimanche, tous les exposants sont de sortie, les clients potentiels sont nombreux, on se bouscule dans les allées étroites et bondées. Pour le coup les étals sont plus fournis que le vendredi ! Reste qu'à part deux-trois petites babioles, mes trouvailles sur place n'ont été grossies d'aucun nouveau trésor.
C'est un peu plus loin que j'ai trouvé mes dernières jolies pièces du week-end : je ne pouvais pas partir sans retourner flâner chez Modes ! Une bonne heure plus tard et ayant tout passé au peigne fin pour ne rien regretter, je suis repartie ravie de cette adresse décidément incontournable pour tous ceux qui aiment la belle fripe du début du XXe siècle.
 
 
Dans la vitrine de cet antiquaire, rue Blaes, des centaines de chaises enfant en bois s'accumulent. Que n'ai-je une voiture pour en kidnapper quelques unes !!! J'adore cet effet d'accumulation ajouté aux teintes vieillies de peinture craquelée...mais que n'ai-je également un château pour stocker tout ça !!!? Dans mes rêves...
 
 
Traînant rue Blaes où toutes les fripes sont ouvertes ce dimanche matin marché oblige (jusque vers 15h en général), les tentations sont nombreuses mais ma valise déjà blindée, alors je me rabats sur un petit Perrier à La Brocante, avant d'aller arpenter les rues de la vieille ville d'un pas tranquille. Tout d'un coup, je me sens très seule au milieu de cette foule de touristes, contente d'avoir eu ma mère avec moi pour ce petit week-end prolongé dans la capitale Belge : c'est bien plus sympa à deux !
 
Tournant sans fin dans les rues bondées où tout est ouvert (apparemment ici ils ont résolu depuis longtemps le problème du travail le dimanche, et c'est fort agréable !), le flot de touristes ne tarit pas mais ma fatigue se fait sentir. C'est donc avec plaisir que j'ai pris le chemin de l'aéroport en fin de journée... Un saut de puce plus tard, me revoilà dans mes pénates toulousaines (même pas de poids bagage en +, yes !)...qu'il est bon d'être chez soi ! Et puis je vais pouvoir déballer mes trouvailles, hé hé... :-)
 
 
 
Au revoir Bruxelles, à un de ces jours sans doute...
 
 
Et bonjour Toulouse, le train-train, la boutique, mes occupations nombreuses et variées !
Evidemment, ma semaine a commencé avec le déballage consciencieux de mes petits trésors. Je ne vous fais pas plus languir, le suspense a bien assez duré, non ? Voilà mes trouvailles bruxelloises enfin révélées :
 
 
Un beau petit paquet de trésors, non ?
Sacs, robes, tops en maille ou chemisiers, tissu, broches, boucles de ceintures...voyons tout cela plus en détails.
 
 
Tout a commencé avec ce drôle de petit chat en mousse recouvert d'une espèce de velours, années 70. Trop chou, j'ai craqué !!! Ok oui, des fois je me dis que je suis un peu folle sur les bords... ;-)

 
Une planche de très jolies décalcomanies de pin-ups années 50, toutes signées F.Mosca. De quoi décorer nombre de jolies choses !
 




 

 
Un petit lot de pinces à mise en plis...toujours pratique ! Et pour ne rien gâcher la carte a comme souvent un graphisme typique et fort sympathique. Autant déco qu'utile.
 
 
Je sais ce n'est pas trop mon style a priori, mais je ne sais trop pourquoi j'ai bien kiffé cette très grosse broche en bois peint, années 70-80. Une tête de panthère bien kitschounette...même si mon homme a décrété que ça ressemblait à un croisement de tigre et de babouin ! pfff  ;-)
 
 
Un album photo années 70 vierge (rare), tout neuf avec encore son étiquette ! J'adore ces feuillets de calque à motifs araignées dans leurs toiles destinés à protéger les photos...faudra quand même m'expliquer pourquoi des araignées...
 
 
 
Une paire de solaires années 40 état à prix tout doux, juste les branches à réadapter légèrement...
 
 
Au rayon kitschissime je demande le napperon-cygnes ! Rhââa j'adoooore. C'est vrai, c'est terriblement kitsch, d'aucuns diraient que c'est innommable (pas besoin de vous décrire la tête de mon homme quand il l'a vu !), mais je sais pas moi je kiffe ce genre de kitscheries d'un genre limite douteux ! C'est que voyez-vous, comme je tente de l'expliquer à mes proches qui me voient chiner des trucs pas possibles depuis des années, il y a le kitsch dégueu moche, et il y a un autre kistch, léger et drôle, que j'adore mixer avec des pièces plus "1er degré". La limite est souvent mince...et toute personnelle, je vous l'accorde !
 
 
 
 Petite robe années 70 en diolen, compagne future de l'Hiver à venir (..."Winter is coming".....lol), si d'ici là je rentre dedans après bébé (allez, on y croit on y croit) ! J'ai craqué sur sa forme simple toujours idéale, et surtout ses empiècements fleuris qui filent la pêche.
 
 
Trouvaille du dimanche en fin de marché, cette jolie boîte en bois peint, qui me pose un petit problème de datation. En effet son motif peint à la main n'est pas sans évoquer le thème Libération, avec son balai de bleuets-marguerites-coquelicots. Ce qui situerait la boîte aux années 40. Mais l'état et la couleur de son vernis, autant que l'intérieur trop "propre" de cette petite boîte me font de leur côté pencher pour les années 70...Sa forme quant à elle peut la situer autant dans une décennie que dans l'autre. Je sèche, je ne saurais être catégorique sur ce coup ! Ceci dit c'est une bien jolie pièce, dénichée pour 5 E, et qui va sans doute beaucoup me servir...pour une partie de ma collection Libération, peut-être ?
 
 
 
Chiné sur la place, ce joli chemisier années 40 en crêpe corail, aux multiples volants. Une bien jolie pièce qui va devoir patienter, car le bidou pousse, bébé prend sa place, donc les jupes taille haute c'est bientôt fini pour moi ! :-(
 
 
 
Chiné le dernier jour, ce sac en reptile années 40 est hyper pratique, avec sa taille ni trop grande ni trop petite, ses multiples poches intérieures et extérieures, et surtout sa bandoulière. Adopté sur-le-champ, il ne m'a quasiment pas quitté depuis mon retour de Bruxelles ! 
 
 
Dénichées chez Modes, quatre très jolies boucles de ceinture probablement en galalithe ou simplement acétate marbrée. De quoi parachever de jolis modèles de robes 40's !
 
 
 Cadeau de ma Maman, un grand sucrier Art Déco à bouchon de bakélite qui a déjà pris ses fonctions.
 
 
Comme je vous le disais dans la première partie de nos aventures bruxelloises, chez Modes il y a de tout, et les tissus anciens ne sont pas en reste. Le plus dur étant de faire son choix ! Certains tarifs peuvent être prohibitifs, mais au regard des prix demandés sur le net pour les imprimés anciens, ils restent assez raisonnables. Ainsi ma Maman m'a-t-elle fait cadeau de ce grand coupon de coton fluide années 40, thème bleu-blanc-rouge parfait pour une future tenue très Libération. Au moins 3m, du coup j'ai de quoi me faire une jolie robe...quand j'aurai repris mes proportions "normales" !
 
 
Je n'aime pas les pulls, je ne suis pas fan du jaune sur moi, et pourtant....j'ai flashé sur ce petit gilet à manches courtes, années 40, jaune moutarde à rayures marron. Le fait qu'il soit d'époque a évidemment contribué à me séduire, ça devient si rare aujourd'hui de tomber sur un tricot original qui ne soit pas bouffé aux mites...
 
 
 

 Trouvée par hasard au gré de mes pérégrinations dominicale sen solo dans la vieille ville, cette très jolie bague afghane comme je les aime, à tout petit prix !
 
 
J'ai déjà eu l'occasion de l'évoquer, les tricots années 70 sont souvent directement inspirés de modèles années 40, ce qui en fait des pastiches idéaux face à la pénurie de tricots d'époque. A Bruxelles, dans quasi toutes les fripes on croise quantité de tops en maille de cette marque, "Clico" (dommage, je n'arrive pas à trouver des infos sur la marque...peut-être était-ce une marque belge, d'où la profusion de ces deadstocks dans les fripes bruxelloises ?). Des tricots de haute qualité, hyper bien taillés, dont j'avais déjà fait l'expérience à travers divers achats au fil des ans. Cardigans, petits tops à manches courtes, ils sont toujours super beaux, pratiques, avec un look très 40's. Le top ! J'ai jeté mon dévolu sur ces deux modèles, un petit pull manches courtes bleu-blanc-rouge, et un petit gilet manches courtes vert d'eau à motif ajouré. Eux aussi devront attendre l'année prochaine que les rondeurs de la grossesse aient disparu (oui oui  on y croit !!!)
 

 
 
 
Fleurs en tissu anciennes chinées chez Modes qui viendront bientôt égayer mes coiffures... Je préfère de loin utiliser a maximum des fleurs anciennes pour mes coiffures, car je trouve que la plupart de celles qu'on trouve aujourd'hui chez H&M ou Claires's entre autres font trop "plastoc"...encore une lubie de vintage addict !
 
 
Flash du dimanche alors que je m'apprêtais à quitter la boutique Modes : j'ai complètement craqué pour ce cintre de voyage années 30-40 dans sa pochette assortie, fait maison dans un tissu aux inspirations japonaises. Apparemment, il a appartenu à une femme d'ambassadeur en poste au Japon dans les années 30-40... Objet émouvant et rare, qui m'a séduite au premier coup d'œil. Et je compte bien l'utiliser, moi qui emporte toujours une batterie de cintres pliables (vintages, bien sûr !) quand je me déplace avec quelques unes de mes précieuses robes anciennes.
 


 
De nouvelles trouvailles "in extremis" du dimanche matin, trois boucles de ceinture années 30-40. De haut en bas : résine peinte et boucle de métal, pâte de verre bleu nuit pour ces très jolies fleurs, et mention spéciale à ce modèle de thème Libération avec ces coquelicots, bleuets et épis de blé peints à la main sur une base métallique.
 
 
Chiné à petit prix chez Modes car un chouia défraîchi, un très joli petit chapeau 40's en feutre bordeaux et gros-grain rayé. Evidemment posé comme ça difficile de vous faire une réelle idée de son rendu porté... Pour une fois il n'est pas immense comme la plupart de mes chapeaux, mais du coup ses proportions plus "raisonnables" en feront un accessoire plus facile à porter au quotidien. Dès cet Automne sur ma tête ! 
 
 
Deux petites porcelaines années 30, une tête féminine à bonnet de Pierrot et une ravissante baigneuse...j'aime beaucoup ces fines babioles, si fragiles, si romantiques...
 
 
Chez Modes toujours, ce très joli chemisier années 40 en rayonne vert pâlot, brodé de fleurs Libération, les éternels bleuet-marguerite-coquelicot-épi de blé très "retour à la Terre". Chiné à petit prix car son usage répété a laissé sa marque, commune à bon nombre de pièces anciennes : aisselles souillées par la transpiration avec auréoles pas jolies-jolies... Ceci dit à tout petit prix je prends quand même, surtout que 1) c'est ma taille, 2) sa matière est très agréable à porter, 3) une fois porté les taches ne se voient pas, 4) en plus c'est une pièce "historique" de par sa broderie, et pour finir 5) je ne doute pas qu'un petit passage au pressing atténue ces auréoles disgracieuses.
 

 
Venons-en à deux de mes plus jolies prises du week-end, ces incroyables sacs années 40 que j'aime tant et que je collectionne assidûment...
 
 
Le premier, typique de l'époque de restriction textile, vient de chez Modes. Mon cœur est resté en suspens quand je l'ai repéré tout eu haut de l'étagère de sacs, prenant tranquillement la poussière entre un cuir 50's et une pochette plus tardive. Toujours cette même forme trapézoïdale, ce cadre en bois aux renforts de métal doré, ce fermoir travaillé, ce squelette en carton recouvert de tissu. Il s'agit ici d'une espèce de gabardine fine, noire, avec quelques empiècements de cuir noir. Pas un modèle ni un coloris d'exception, mais une jolie pièce pour ma collection tout de même, et en excellent état.
 

 
Le second, j'ai bien failli passer complètement  à côté. J'hésitais sur deux robes chez DiVintage au soir de notre premier jour, quand en levant les yeux je l'ai vu, accroché au mur au milieu d'autres modèles plus récents. Et là, pendant quelques secondes, mon cœur s'est arrêté, ce sac m'a réellement coupé la chique, j'étais incapable de prononcer un son, attirée vers lui comme un aimant ! Sans rire ! C'est qu'on ne croise pas à tous les coins de rue un modèle comme celui-ci. On retrouve toujours cette même forme si typique, avec un cadre en bois rehaussé de pièces de laiton, mais cette fois-ci il est en cuir. Un beau marron, chaud, tirant vers le rouille, aux empiècements dessinant un motif géométrique très Art Déco. Love, love, LOVE. Pour ne rien gâcher il est en parfait état, juste un peu sale à l'intérieur, témoin de sa vie antérieure certainement bien remplie. Gros, très gros coup de cœur !
 

 
Terminons avec mes quatre petites chéries, nouvelles robes qui font leur entrée dans ma garde-robe.
Tout à gauche, un modèle années 40 classique mais ultra pratique pour la saison Automne-Hiver, en crêpe bleu marine à motifs de fleurs en transparence (chez Episode). Ensuite, en crêpe fleuri à petit col de dentelle, un modèle plus proche des années 30, à manches longues et col haut (chez DiVintage). Puis viennent deux robes-blouses fleuries années 40, en coton, chinées chez Modes : la première, deadstock, portant encore son étiquette d'origine et très amidonnée car jamais lavée, avec son motif très Libération, la seconde en coton plus fin, d'un confort parfait, couleurs flashy good mood comme j'aime, gros coup de cœur.
 
 
Comme bébé pousse, je vais malheureusement devoir patienter pour porter les trois premières  leur coupe étant incompatible avec mon ventre qui commence à s'arrondir ostensiblement. Mais la dernière a une coupe plus lâche sous la taille, ce qui me permettra de la porter encore un bon mois avant de la remiser jusqu'à l'année prochaine. D'ailleurs je la portais hier avec le plus grand plaisir, je vous montre ça dans mon prochain post ! ;-)
 
 
Et puis, quelques petites choses sympathiques pour la boutique...petit teaser et avis aux amatrices !
 
 
 
Voilà ! Ainsi s'achève mon récit de cette escapade bruxelloise dépaysante, petit bol d'air avant mon changement de vie programmé. Un vrai plaisir de partager ces moments de découverte et de chine avec ma Maman ! A refaire, dès que mes nouvelles obligations m'en donneront l'occasion. Car à peine rentrée je pensais évidemment déjà à mes prochaines trouvailles...je ne sais pas m'arrêter ! Mais quand on aime...  ;-)
 
A bientôt !