dimanche 17 juin 2012

I Love Berlin, part. 3

Suite et fin de nos aventures berlinoises... Une grasse matinée, et les batteries sont rechargées. Il est temps alors de prendre le métro vers de nouvelles destinations shopping ;-)

Un premier tour dans le coin de la OranienStrasse, puis re-métro vers NollendorfPlatz et une friperie énorme et bien connue des berlinois malgré son emplacement presque confidentiel : Garage (AhornStrasse 2). De la fripe US des années 60 à 2000, à perte de vue (oui oui !), et dont une grande partie au poids. Je n'y ai croisé qu'une robe plus ancienne, des années 50 pour être exacte, mais elle était en très mauvais état. Cependant si vous voulez vous laisser tenter par une robe 70's ou des manteaux en astrakan, les prix sont tous petits ! Le choix est très(trop) grand, et il nous a bien fallu une heure pour faire le tour du magasin.  
Avec tout ça, on en oublierait presque de manger ! Heureusement pour nous, à deux pas, un resto dans la pure tradition des dinners américains : The Sixties (NollendorfPlatz 3-4). Un burger et un club sandwich pour les filles, et un grand milkshake vanille pour moi. Miam !





La pluie...manquait plus que ça ! Les filles ont jeté l'éponge et sont rentrées siester, mais pour moi la chasse continue dans le quartier. C'est en cherchant une adresse dans la EisenacherStrasse que je suis tombée, au 111, sur une minuscule fripe fourre-tout comme il y en a beaucoup à Berlin. En général on n'y touve que des babioles sans grand intérêt, mais celle-ci a piqué ma curiosité...et bien m'en a pris, car les prix sont mini mini, et on y trouve quelques vêtements et accessoires 40's et 50's. Ni une ni deux je suis repartie heureuse, avec une robe-blouse fleurie des années 40 et un petit sac en rafia tressé bleu 60's, le tout pour...20 euros !

Beaucoup plus bas dans la même rue, un très bel endroit : Firlefanz (EisenacherStrasse 75) Une boutique claire, bien tenue, aérée, et pleine de belles choses. Les prix y sont tout à fait raisonnables, et la propriétaire est adorable. Et je rentre dans le vif du sujet concernant mes recherches te mes attentes, puisqu'elle propose des vêtements, accessoires et petit mobilier, des années 20 aux années 60... 









J'ai eu envie de tout acheter dans ce joli magasin ! Petites trousses imprimées, robes 50's, grandes boucles d'oreilles en celluloïd,...il faut pourtant faire un choix ! J'ai jeté mon dévolu sur une fascinante paire de chaussures compensées d'esprit 40's en daim et serpent, et une mignonne petite pochette de sac à main contenant un sac à provisions (bientôt en photo dans ces pages !).
Une excellente adresse que je vous conseille et dans laquelle je ne manquerai pas de revenir !


Dans une rue parallèle, un arrêt dans une boutique très cosy et qui vaut le détour pour le plaisir des yeux : Mimi (GlotzStrasse 5). C'est très beau, des pièces superbes, mais là pas question de craquer : les prix sont prohibitifs, pour un état pas toujours nickel. Payer 89euros une robe dont le col est limite en lambeaux, très peu pour moi ! Mais l'endroit vaut quand même le déplacement. Qui sait, vous aurez peut-être plus de chance que moi et vous tomberez sur la robe de vos rêves !

Cette boutique a eu le mérite, en tous cas, de me faire découvrir un autre endroit très très sympa : c'est en remontant la rue vers la station de métro de NollendorfPlatz que je suis tombée sur le café-glacier-fripe Sorgenfrei (GoltzStrasse 18). La déco est entièrement 50's, toutes les pièces de mobilier portent une étiquette et sont à vendre, les deux pièces attenantes au café sont remplies de petits objets vintage, on écoute du rock'n'roll et du swing en dégustant un café bio ou une part de tarte maison... Bref j'adore ! Et c'est bien dommage, je n'avais plus du tout de cash sur moi ! Je n'ai pas pu craquer pour les coquetiers en forme de coqs ou les range-vinyls à imprimés si typiques qui me tentaient tant ! Snif ! Je veux y retourner !!!















J'ai vraiment adoré cet éndroit ! La déco, l'ambiance, l'accueil, les objets, tout ! Le temps m'a manqué pour y revenir le lendemain, mais aucun doute que pour mon prochain séjour à Berlin ce café sera mon QG !

C'est pas tout ça mais je suis chargée, il pleut encore, et les filles m'attendent pour la suite des festivités. Un saut à l'appart, et c'est direction les fameux "bars à la bougie" du quartier de Neukölln. Au Valentin Stüberl (DonauStrasse 112), on boit du rosé "Arrogant Frog" en mangeant des portions reconstituantes d'une délicieuse "KartoffelSalat" (ou salade de pommes de terre), avec évidement une "WienerWurst" (saucisse viennoise, ça ressemble à nos bonnes vieilles knacks alsaciennes en plus fin), et aussi un peu de "Obazda mit Brot und Brezn" (une espèce de mix de fromages, avec oignons et ciboulette + pain de campagne et bretzel = surper bon !). Puis au "ä" (ils se sont pas foulés pour le nom du bar franchement), grand bar sombre et labyrinthique, on boit de la Spezial à la lumière des bougies, à l'aise dans de vieux canapés... Pour ce qui est de la suite de cette nuit-là c'est, de bar en bar, une longue histoire qui nous a emmenées sans crier gare vers l'aube du lendemain... Et encore une nuit blanche ! Bravo les vacances !








Voilà en tous cas qui clôt en beauté le séjour d'Aurélie, qui nous quittait le lendemain pour rentrer vers Paris et d'autres aventures...



Sixième et dernier jour pour moi, qui commence du coup un peu tard à cause de nos excès nocturnes... Mais qu'à cela ne tienne, midi est peut-être une heure tardive pour se lever, c'est en tous cas un excellent horaire pour un brunch à La Croissanterie (PannierStrasse 56) ! Pain aux cérales, saumon, roquette, cheddar + chocolat chaud et jus d'oranges pressées, c'est parfait ! L'endroit est sympa et le choix gargantuesque, quant aux prix, ils sont fort raisonnables.


Aurélie nous quitte à 14h, et pour Clarisse et moi c'est direction le ST Store Berlin (Karl-Kunger Strasse 54), une friperie prometteuse sur le papier, un peu décevante en réalité. C'est surtout la présentation qui laisse à désirer : je n'avais même pas envie de faire des photos. Mais pour celles qui comme moi recherchent des vêtements 40's et 50's, ça reste une adresse aux tarifs abordables. Dès l'entrée les portants bombées de robes 80's et 70's décourage un peu, mais il faut pousser plus avant vers le fond de la boutique pour trouver le portant dédié aux robes plus anciennes. Il y a un peu de choix et quelques belles pièces, mais je n'ai pas flashé, alors je poursuis mon chemin...
Plus bas dans la même rue, au 26, encore une petite fripe fourre-tout qui ne paye pas de mine, mais qui recèle 2-3 trésors comme des chaussures des années 40 et 50 à tous petits prix (25euros !). Aucune n'est à ma taille, c'est trop bête !

C'est seule que je me suis ensuite dirigée vers la dernière (et pas la moindre) destination vintage de mon séjour, ma copine ayant fait le choix de rentrer se reposer, et on la comprend, après cette longue nuit...d'ailleurs j'ai bien failli m'endormir dans le S Bahn...

Changement de décor flagrant à mon arrivée à la station Sophie-Charlotte Platz : l'endroit est bien plus bourgeois, et il semble que j'ai atterri dans le quartier des antiquaires. Quel meilleur endroit pour une magnifique boutique qui propose des vêtements et accessoires de 1860 à 1960 ? Spitze (SuarezStrasse 53) est une boutique comme dans mes rêves les plus fous. Du sol au plafond, tout est ancien, tout est beau, magnifiquement présenté. Les robes sont toutes plus belles que les autres, et en excellent état. Et même si les prix rejoignent plus souvent ceux pratiqués par les fripiers parisiens et dont je fais régulièrement état, on peut dénicher ici une superbe robe des années 40 à partir de 75euros. Il y a trop de choix, j'ai le tournis !








Le propriétaire vous regarde faire sans crainte, et est volontiers prêt à faire visiter sa réserve, qui a bien failli me coûter la vie tellement j'ai frôlé la criqe cardiaque devant tant de beautés. C'est juste magnifique. En 26 ans de métier, ce monsieur a compilé des pièces de folie ! J'ai essayé trois robes, un gilet d'inspiration folklorique, une veste en maille des années 40, une jupe en rayonne à imprimé flashy...tout trop grand ou trop petit bouhouhou ! Et là...c'est le flash total, mon coeur s'arrête limite de battre : eles sont là, devant moi, les chaussures de mes rêves ! J'ai pas pu m'empêcher, j'ai craqué !


Alors ? Elles ne sont pas magnifiques ? En python, à plateformes, talons très haut, en plus d'être canons elles sont hyper confortables ! J'en suis folle !

Cette boutique est, à mon sens, une adresse absolument incontournable du Berlin vintage. Je commence déjà à économiser pour y revenir dans les plus brefs délais !

Les yeux encore pleins d'étoiles, j'ai récupéré Clarisse à l'appartement avant de repartir vers la Rosenthaler Strasse et le quartier de Mitte, pour une dernière soirée berlinoise sous le signe de l'amitié de longue date : un verre avec un ami (que je n'avais pas vu depuis 5 ans !), et un dîner entre copines...



Dernières photos, et gros dodo...
Il est bientôt 13h quand l'avion décolle et me fait quitter cette ville incroyable. Je n'ai pas fait tout ce que je voulais faire, ni vu tout ce que je voulais voir, mais c'est une bonne raison pour retenter l'aventure et revenir très vite ! Au revoir Berlin, et à bientôt !




2 commentaires:

  1. Ha ces chaussures!!! elles te ressemblent c'est tout à fait toi!!!! nous avons hâte de te les voir portées!!!! super merci encore pour ces posts qui ravissent comme à chaque fois les yeux de tes vintage readeuse!

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  2. Cette dernière boutique me semble géniale!!! Je crois au final que je préfère ce genre de boutique payer 80 euros pour une robe de qualité plutôt que de parcourir des km dans des friperies certes pas chères mais où tout est en mauvais état et postérieur aux 50's!
    J'adore des chaussures!!!!!
    Ah les coquetiers poules, je les ai acheté en broc il y a pas longtemps!!!!

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