Trouvailles du Week-End

Aaaaah comme ça fait du bien ! Rentrer à la maison les bras chargés de sacs, remplis de trouvailles !!! Ça faisait plusieurs semaines que je n'avais pas fait tant de prises en une seule fois. Ça valait le coup de se bouger tôt, ce samedi, pour aller arpenter les puces "à la fraîche"...

A mon retour, mes deux sacs sont remplis, et j'ai même mis à profit une besace en toile, acquisition du matin, pour rapporter mes trésors.

Et voilà la pêche du matin déployée sur ma table !

En tous cas une chose est sûre : il ne faut pas avoir peur de la poussière, de la crasse, et des odeurs nauséabondes de vieux et de renfermé !!! J'en ai pris une sacrée dose avec ces trouvailles-ci, dont la majorité proviennent d'une dame ayant stocké énormément de vêtements etc au fil des ans, de manière plutôt soignée, mais ça n'a pas empêché certaines choses de sentir vraiment très très fort. Beuh. Ceci dit la palme allait cette fois à un petit classeur en carton sorti d'une cave où il a eu le temps de s'imprégner d'humidité : résultat une odeur de moisi de folie, que j'ai eu toutes les peines du monde à atténuer. Eh oui je dis "atténuer" et pas "supprimer" car souvent les odeurs restent chevillées aux objets, et surtout aux textiles, sans qu'on puisse jamais s'en débarrasser complètement... C'est un peu la loterie : en chinant une pièce odorante ou tachée, je connais la marche à suivre pour la retaper, mais je ne peut jamais être assurée d'un résultat optimal ! 

Allez, voyons tout cela en détails si vous le voulez bien.

Commençons par ce grand plan de Toulouse qui servira de fond pour la présentation de mes trouvailles. J'ai toujours adoré les vieux plans, j'aime les réutiliser dans des collages, quelques fois même m'en servir de papier cadeau (!), ou comme celui-ci, les afficher tout simplement au mur.

A mini prix, deux paires d'espadrilles Made in France, probablement années 70, neuves d'époque. Je parlais de l'état dans lequel je trouve quelques fois les choses, en voici un discret exemple : stockées depuis des décennies, ces espadrilles ont souffert de l'humidité et leur semelle autant que leur toile montrent des traces blanchâtres et poudreuses. Eh bien hop ! Un peu d'eau savonneuse avec une petite brosse, et elles seront comme neuves ! 

Depuis que j'ai ma puce, je n'utilise presque plus que des sacs en bandoulière, tellement plus pratiques quand il faut pouvoir à tout moment se servir de ses deux bras. Celui-ci, probablement années 70 au vu de sa doublure en simili daim et ses tirettes en plastique, est en reptile véritable. Sa petite taille en fera l'allié indispensables des petites sorties de l'apéro ou des courses "minute"  à l'épicerie du coin.

Tout aussi pratique sinon plus, puisqu'elle peut être pliée dans un sac et sortie au moment opportun, une petite besace militaire en toile marron clair. Les boutons sont en aluminium et frappés de la mention "équipements militaires", on voit aussi un cachet à l'intérieur du rabat, mais j'avoue ma grande ignorance en ce qui concerne le militaria, je ne saurais dater exactement cette pièce ni en confirmer la provenance. A priori je dirais vers les années 70...

Aaah le vieux linge de table, comme j'aime ça ! Presque autant que les torchons anciens. Autant dire que je suis ravie de cette acquisition, cet ensemble d'une nappe carrée et ses cinq serviettes assorties, dans un beau coton aux couleurs saturées !

Deux prises au rayon foulard, la première avec ce triangle en crêpe de soie beige et brique, vers les années 30-40...

...la seconde avec ce carré typiquement années 40 en soie, cadre d'un jaune doré magnifique et imprimé de volute d'inspiration cashmere dans des tons noirs, rouge, jaune.

De la couture en perspective : voilà un grand métrage de coton imprimé, vers les années 40-50, chiné pour seulement 2 euros !

Petit à petit, au fil des prises, je complète mon "service" de couverts à manche bambou, commencé il y a quelques temps avec un ensemble de petits couteaux et un décapsuleur. Cette fois-ci à nouveau un décapsuleur, mais aussi cinq petites piques à apéro, une fourchette à viande (ou poisson ? vu qu'elle est petite je pencherais plus pour cette deuxième option), un couteau à fromage, un couteau à poisson, et un deuxième couteau plus petit à la forme étrange, je ne sais pas trop à quoi il peut être dédié...poisson toujours ?

Côté papeterie, ledit classeur (qui pue la mort, sans rire) qui une fois nettoyé me servira à classer quelques cartes postales anciennes de ma collection. 

Coup de chance avec cette jolie jupe années 50 en coton, malheureusement c'est encore une petite taille, donc no way pour moi, mais elle ira rejoindre ma boutique Etsy très prochainement !

On a toujours besoin de ces jolies combinettes anciennes, que ce soit pour flâner à la maison quand il fait chaud, pour dormir, ou simplement pour porter sous les robes trop transparentes. A trop les porter et les aimer, je défonce les miennes à vitesse grand V, donc je suis ravie d'avoir chiné ces deux pièces qui vont beaucoup me servir. En plus, leurs empiècements très Art Déco, j'adore ! Un peu de boulot sur la plus claire, constellée comme souvent de petites taches jaunes dues au stockage...un bon bain de lessive plus tard, elle est quasi comme neuve, et je suis aux anges :-)

Rayon chapeau (si on peut dire), une drôle de trouvaille ! Un beau bonnet de bain années 60-70 en plastique bleu, en parfait état, encore talqué dans sa petite pochette. Le côté hyper kitsch, j'adore ! Au moins c'est plus fun pour aller à la piscine que les trucs tout plats qu'on vous vend maintenant !

Coup de chance, dans les sacs de fringues, j'ai pu sortir deux pièces assez rares.

La première, ce pull années 30-40 fait maison, en laine brique, avec au dos une ribambelle de boutons en métal doré empruntés au vestiaire militaire, et un joli détail de côtes au col. Evidemment, les mites ont été laborieuses encore une fois, et ce petit bijou s'en sort avec quelques stigmates mais rien d'irréparable.

Mais le coup de coeur de la semaine, c'est pour cette veste au tricot années 40, le Graal quand on est comme moi friande d'articles de cette époque ! En effet comme je le martèle régulièrement, les pièces d'époque en maille, que ce soit jersey ou tricot maison, sont extrêmement rares : les mites, toujours elles, on fait leur besogne et souvent il ne reste plus grand chose d'exploitable. Heureusement, cette veste a échappé à leur appétit à part quelques trous ça et là que j'ai eu vite fait de réparer ! C'est si rare de dénicher une telle pièce, à ma taille en plus, que j'en suis encore toute retournée !!! 

Bon, bémol quand même : la couleur. Nan mais c'est quoi c'te beigasse dégeu là ???? t'es sérieuse ??? Je ne peux pas, non vraiment, porter cette couleur. En plus avec ma peau claire, t'oublies. Alors, je vais me risquer à la teinture, le coeur tremblant mais la main sûre... Je vous montrerai le résultat bien entendu !

Et je vous quitte sur le détail du travail de tricot de cette belle veste...

En attendant la prochaine fournée de trouvailles vintage !

;-)